astérisme

● astérisme nom masculin Groupe d'étoiles voisines sur la sphère céleste, dessinant une figure plus ou moins arbitraire. Phénomène lumineux observé d'abord sur le saphir, qui, exposé à une vive lumière, la diffuse en formant une étoile à six branches appelée astérie.

⇒ASTÉRISME, subst. masc.

A.— ASTRON., vx Groupe d'étoiles. Synon. constellation :

• 1. L'ensemble me fascinait comme si un astérisme nouveau dans le ciel se fût proposé; comme si une constellation eût paru qui eût enfin signifié quelque chose.

VALÉRY, Variété 2, 1929, p. 179.

B.— OPT. Phénomène lumineux observé sur certains cristaux (saphir, grenat, émeraude etc.) qui possèdent la propriété de réfléchir une lumière intense sous forme d'une étoile à six branches appelée astérie :

• 2. L'almandin, « l'escarboucle » des anciens, évoque lui aussi la flamme, car dans escarboucle nous retrouvons « charbon ardent ». Il est souvent d'un magnifique rouge sombre, absolument transparent, parfois un peu violacé; les tailleries de Bohême en font des cabochons souvent évidés par le fond pour accentuer sa teinte rosée; certains exemplaires manifestent un astérisme à quatre branches fort rare.

A. et N. METTA, Les Pierres précieuses, 1960, p. 88.

PRONONC. :[].

ÉTYMOL. ET HIST. — 1. 1690 astron. (FUR. : Asterisme [...] Constellation, assemblage de plusieurs estoiles du Firmament comprises sous une certaine figure que les Astrologues se sont imaginée. Il y a 48. Asterismes depeints sur le Globe Celeste); 2. 1859 minéral. (BOUILLET : Astérisme [...] En Minéralogie, on nomme ainsi ces étoiles brillantes qu'on aperçoit dans certaines substances cristallisées quand elles réfléchissent une vive lumière, ou quand on regarde la lumière d'une bougie à travers ces substances).

Du gr. « étoile »; suff. -isme.

STAT. — Fréq. abs. littér. :2.

BBG. — BOUILLET 1859. — DUVAL 1959. — Mots rares 1965. — VOYENNE 1967.

astérisme [asteʀism] n. m.

ÉTYM. 1690; du grec astêr « étoile », et -isme.

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1 Astron. (Vx). Groupe d'étoiles. ⇒ Constellation.

0 L'ensemble me fascinait comme si un astérisme nouveau dans le ciel se fût proposé; comme si une constellation eût paru qui eût enfin signifié quelque chose.

Valéry, Variété II, p. 179.

2 Phys. (opt.). Réflexion radiée de la lumière sur certains minéraux (saphir, grenat, émeraude, etc.), formant l'apparence d'une étoile à six branches. Syn. : astérie (2.).

Encyclopédie Universelle. 2012.